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Primo1D révolutionne le fil textile grâce à la RFID


Primo1D miniaturise les dispositifs RFID pour les intégrer dans un fil textile, une véritable alternative à l'étiquette RFID, détachable et encombrante. 

Publié le 18 janvier 2022

Essaimée en août 2013 au CEA-Leti, la startup industrialise une technologie d'identification radiofréquence RFID sous forme de fil, baptisée E-Thread. Un format qui rend possible son intégration, de façon invisible et durable, dans les textiles, câbles, pneu et objets industriels dès leur fabrication. Le conditionnement est adapté à chaque produit par un réseau de sous-traitants implantés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette technologie offre de multiples avantages : identification, authentification, anti-vol et traçabilité tout au long du cycle de vie du produit.

Emmanuel Arène, l'un des fondateurs de Primo 1D, indique : 

Nous proposons la seule solution RFID durable, qui reste dans le produit. Dans le textile, par exemple, notre technologie pourra être utilisée pour gérer non seulement la logistique et les inventaires en magasin, mais aussi les retours clients, le marché de seconde main, le marché de la location, ce jusqu'au recyclage. Sa forme filaire offre l'avantage de s'intégrer dans le produit sans en altérer les caractéristiques. »

Le savoir-faire de la start-up réside dans la connexion de la puce mémoire à l'antenne et l'assemblage de l'ensemble dans un dispositif suffisamment miniaturisé pour s'intégrer dans un fil textile. La technologie E-Thread™ se prête à une lecture en masse, longue distance et sans visée, avec une excellente performance. Primo1D s'est dotée d'une capacité de production de plusieurs millions d'unités par an. La startup s'appuie sur une innovation issue du CEA-Leti, qu'elle a continué à améliorer avec le dépôt de 20 brevets supplémentaires.  

Primo1D, compte aujourd'hui une vingtaine de collaborateurs pour un chiffre d'affaires d'un million d'euros en 2020. Fidèle à ses origines, la start-up s'est installée dans le bassin grenoblois et s'est dotée de sa propre ligne d'assemblage pour un investissement de 3 millions d'euros. 


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