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LEDs blanches et matériaux rares, sujet de recherche à part entière


Pendant trois ans, quatre laboratoires grenoblois se sont penchés ensemble sur la substitution des matériaux critiques des LEDs blanches. Leur démarche associait sciences des matériaux et sciences économiques. Financée par l’Idex UGA, elle annonce une mutation de la recherche technologique.

Publié le 7 décembre 2021

La rareté et la criticité des matériaux s’invitent au programme des chercheurs. Pas en tant que contraintes additionnelles, mais comme des sujets en soi. Pendant trois ans, le LMGP, l’Institut Néel et le Laboratoire d’économie appliquée de Grenoble (GAEL) ont planché avec le soutien du CEA-Leti sur les LEDs blanches et les enjeux de leurs éléments rares ou critiques : gallium, indium, yttrium et cérium.

  • Des consommateurs prêts à payer plus

Une thèse LMGP - Institut Néel a mis en évidence le potentiel des nanofils d’oxyde de zinc, et identifié les aluminoborates comme une classe prometteuse de luminophores sans terres. Le CEA-Leti a apporté son expertise système des LEDs. Quant au GAEL, il a montré grâce à une étude expérimentale que le consommateur était prêt à payer plus cher – jusqu’à 30% - des LEDs blanches d’un nouveau genre, sans matériaux critiques.

L’Idex UGA a financé cette démarche transdisciplinaire via le projet CDP Eco-SESA. La thèse a reçu un prix national C’Nano. Des marques de reconnaissance qui confirment que la problématique des matériaux doit être élargie au-delà de leurs seules propriétés d’usage : la rareté, les conditions d’extraction, la localisation des minéraux, l’appropriation par les consommateurs prennent place avec autorité dans le débat.




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