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Un hologramme pixelisé imprimé sur composant miniature


Et si demain, il devenait possible d'afficher des hologrammes sur des lunettes de réalité augmentée ? Le CEA-Leti a franchi une étape importante vers cet objectif en imprimant des hologrammes pixélisés sur un composant au format timbre-poste (6 x 6 mm²).

Publié le 15 septembre 2020


​Les lunettes de Réalité augmentée (RA) permettent d'observer une scène réelle tout en visualisant des informations complémentaires relatives à cette scène : texte explicatif, mode d'emploi, schéma, photos… L'ambition du CEA-Leti est d'utiliser les hologrammes, composants d'optique volumiques, dans les processus de fabrication micro et nano-photonique pour les applications de RA et au-delà. Pour ne pas réduire le champ de vision, ces hologrammes doivent tenir sur une surface voisine de celle d'un timbre-poste, soit quelques dizaines de mm2




© CEA-Leti

Plus exactement, il s'agit d'imprimer sur cette surface des pixels holographiques ou « hoels » qui éclairés par des microsources laser, devraient reconstituer une image cohérente au fond de l'œil. C'est ce défi technologique qui vient d'être relevé.

Des motifs imprimés dans le volume d'un photopolymère transparent
 En pratique, nous imprimons ces hoels de quelques microns de diamètre à l'aide d'un laser 532 nm dans le volume d'un photopolymère transparent de 16 microns d'épaisseur, explique Christophe Martinez, responsable du programme Projection rétinienne au CEA-Leti. L'effet holographique est obtenu en les gravant sur une centaine de couches de 200 nm qui présentent des disparités angulaires.









CCEA-Leti
Le procédé d'écriture est parfaitement répétable, afin de maîtriser la taille des hoels, leur période et leur pas. Ce succès, également marqué par le dépôt d'un brevet, constitue une première étape. Les chercheurs vont évaluer plusieurs photopolymères, car la qualité d'impression dépend étroitement des caractéristiques du matériau. Par ailleurs, ils se sont limités jusqu'ici à des hologrammes statiques mais veulent passer au dynamique en activant et désactivant les hoels par un éclairage externe puis interne au composant. C'est l'objet de plusieurs thèses en cours avec l'université de Haute Alsace (Mulhouse). 



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